Elizabeth Le Hot est nommée directrice générale de l’Adami à partir du 4 septembre. C’est la première fois que la société de gestion des droits des artistes est dirigée par une femme.
Elizabeth Le Hot est une personnalité reconnue au sein de la filière musicale et des secteurs de la Culture. Elle a officié plusieurs années au ministère de la Culture en tant que sous-directrice du développement de l’économie culturelle, puis en tant qu’adjointe au directeur général de la DGMIC.
“Rejoindre une société de défense des droits des artistes-interprètes constitue à la fois une continuité logique dans mon parcours et un aboutissement professionnel. Je porterai, avec les équipes et aux côtés d’Anne Bouvier ainsi que de l’ensemble du Conseil d’administration, une stratégie de bonne gestion des droits, de défense des intérêts des artistes-interprètes et d’accompagnement de leur carrière” déclare Elizabeth Le Hot.
La “maîtrise des enjeux de la gestion collective, du droit d’auteur et des droits voisins, des industries culturelles et des institutions politiques”, ainsi que les “compétences en management” sont les atouts majeurs d’Elizabeth Le Hot salués par le Conseil d’Administration de l’Adami. “Ses valeurs, ses qualités humaines, son sens éminent du politique et son expertise solide aussi bien dans le domaine de la musique que dans celui de l’audiovisuel, font de son arrivée à l’Adami, une opportunité exceptionnelle pour la défense des artistes-interprètes. Je suis convaincue qu’elle saura faire face aux enjeux majeurs qui nous attendent” insiste Anne Bouvier, Présidente de l’Adami.
La nouvelle gérante de l’Adami succède à Xavier Lardoux, resté brièvement en poste en raison de “divergences stratégiques” avec le Conseil d’Administration.
Elizabeth Le Hot sera notamment en charge de mener la transition et l’évolution de l’Adami en matière de gestion de droits, de services aux artistes, de défense des droits des artistes-interprètes.
L’Adami a signé fin mai un accord avec la SCPP, une des deux sociétés en charge des droits des producteurs de musique enregistrée, entamant un rapprochement par la mutualisation des moyens, ressources et données. L’accord prévoit à terme une fusion entre l’Adami et la SCPP.