Environnement : une stratégie globale pour le secteur du live d’ici 2024

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Le secteur de la musique live n’est pas exempt d’engagements et d’actions pour répondre aux enjeux liés à l’environnement et au climat. A la veille des Biennales Internationales du Spectacle (11-12 janvier à Nantes), les organisations professionnelles publient une tribune pour annoncer qu’une stratégie globale est en cours d’élaboration. Et d’entrée de jeu, ils comptent notamment sur l’accompagnement des acteurs des sphères politique et institutionnelle. 


Les professionnels et entreprises de la musique live veulent réduire l’empreinte et l’impact de leurs activités sur l’environnement. Une coopération est engagée entre de nombreuses organisations dont le PRODISS qui représente 400 sociétés de production de concerts, diffuseurs et organisateurs de festivals, le SMA qui fédère les petites structures, ou encore France Festivals qui rassemble 80 adhérents.
L’ambition de déployer une stratégie globale est initiée par l’association ARVIVA, qui a pour mission d’impulser de nouvelles pratiques pour réduire l’impact des divers métiers. 

Cohérence avec les intérêts économiques et artistiques

Le premier objectif annoncé est de transformer concrètement le secteur par le biais d’une évolution systémique, en cohérence avec les intérêts économiques et artistiques du secteur.
De toute évidence, les actions qui seront prises pour réduire l’impact des activités des entreprises et des professionnels sur l’environnement se doivent d’être adaptées aux spécificités des modèles économiques des concerts et des festivals de toutes tailles et dans les divers territoires, aux impératifs et exigences liés au développement des artistes, ou encore à la nécessité d’offres et des services de qualité pour les spectateurs.
Les organisations professionnelles ont d’ores-et-déjà souligné la liberté de création et de programmation, la mission de service public et d’intérêt général, l’importance de circulation des artistes et la diffusion dans les territoires comme des conditions essentielles au spectacle vivant. 

La première feuille de route du secteur sera publiée d’ici 2024. Dans le même temps, les professionnels de la musique live évoquent la nécessité d’adapter les dispositifs d’aide et de financement pour être accompagnés dans leurs investissements dans l’optique d’opérer la transition écologique du secteur. Un premier appel aux acteurs des sphères politique et institutionnelle. 

En 2023, cinq commissions d’aide pour des projets liés à la transition écologique sont prévues par le Centre national de la musique, avec un financement de 40% des dépenses. 

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