Live : le PRODISS en position de conquête économique et politique en 2023

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Premier syndicat du secteur de la musique live et organisation parmi les plus actives de la filière, le PRODISS entame l’année en donnant la teneur de ses ambitions et objectifs sur le plan économique et politique. 


Moins d’un an après la reprise effective des concerts et festivals, le PRODISS s’inscrit dans une démarche de conquête pour consolider et renforcer la musique live. Le secteur fait face à des challenges divers pour se relancer et retrouver sa dynamique d’avant crise.
Le retour définitif des concerts et festivals en 2022 s’est soldé par un bilan nuancé. La fréquentation se caractérise effectivement par des disparités en fonction des jauges, des genres et des niveaux de popularité des artistes, d’après les données du Centre national de la musique.
Les enjeux sont nombreux, entre l’évolution des habitudes et les nouveaux obstacles qui impactent les modèles économiques des entreprises et la rentabilité des projets. 
Les contraintes économiques se sont rapidement substituées aux restrictions sanitaires, avec la hausse des coûts de l’énergie, l’inflation généralisée affectant les budgets des entreprises comme le pouvoir d’achat des publics. 

Défendre le secteur et s’adapter aux mutations

Dans un contexte fragile et volatile, le PRODISS se positionne à l’avant-garde du secteur de la musique live pour en défendre les intérêts, et impulser des initiatives et de l’innovation, pour s’adapter aux mutations. 
Pour remplir ces objectifs cohérents avec son rôle en tant que premier syndicat représentatif des producteurs, diffuseurs, exploitants de salles et organisateurs de festivals, le PRODISS veut se prémunir d’une « véritable vision pour le spectacle vivant privé, définie avec l’État ». Une ambition appuyée d’une démarche proactive sur les sujets d’ordre économique comme sur les enjeux spécifiques aux métiers. 
Dans cette logique, un des principaux objectifs du syndicat est « de repenser un secteur qui se métamorphose face aux mutations économiques, sociales, sociétales, environnementales »

2023 sera notamment l’année où le PRODISS renforcera son implication pour la transition écologique de la musique live.
Lors de la présentation des vœux aux professionnels et élus, sa Directrice Générale, Malika Séguineau, a confirmé la nécessité que « le live devienne plus écoresponsable ».
Une étude réalisée parmi une centaine adhérents a été publiée en janvier pour démontrer leur volonté de faire converger leurs activités avec les exigences en matière d’environnement. Dans la foulée, l’organisation a confirmé son engagement d’accélérer en la matière, en rejoignant l’initiative portée par ARVIVA, une association souhaitant impulser des efforts dans le secteur pour en réduire l’empreinte écologique. 

Soutien de l’État et nouveaux financements pour le CNM

Outre son engagement et les initiatives impulsées pour poursuivre le développement de la musique live, le PRODISS est également dans un esprit de conquête sur le plan politique. Pour l’organisation regroupant 400 adhérents, l’ambition doit également être politique, avec un soutien renforcé de l’État et du Gouvernement.
Une mobilisation qui, selon le PRODISS, doit se concrétiser avec l’octroi de nouveaux financements pour les missions du Centre national de la musique, dont le rôle est notamment de soutenir les entreprises et les projets.
La demande centrale du PRODISS est que les producteurs de live ne soient plus les seuls assujettis à une taxe fiscale pour contribuer à financer le Centre national de la musique. « Pour notre part, nous sommes déterminés. Ce sera le combat de l’année » a déclaré le Président le PRODISS, Olivier Darbois. 

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