Royaume-Uni : 1,2 milliard £ de CA pour la consommation de musique en 2023

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Le marché britannique de la musique enregistrée, 2ème marché européen après l’Allemagne, a progressé de 9% en 2023. Il s’agit de la 9ème année de croissance. Le secteur est essentiellement boosté par le streaming.

La consommation de la musique a généré un chiffre d’affaires d’1,2 milliard de livres sterling (1,4 milliard d’euros) en 2023.
Le marché est en hausse de 9% sur un an, selon les données publiées par la British Phonographic Industry.

C’est un nouveau record pour le marché britannique qui avait atteint son plus haut niveau historique en 2022.

Une meilleure croissance en 2023 qu’en 2022

Le streaming est le moteur du marché et de la consommation de la musique au Royaume-Uni, avec un chiffre d’affaires de 962 M£, environ 1,1 milliard d’euros, en augmentation de 8%.
Les revenus sur le streaming franchiront le milliard de livres sterling en 2024.
En dix ans, la part du streaming est passée de 8 à 67%.

Les abonnements premium ont généré 826 M£ (967 M€) en 2023, soit 62 millions de plus en un an (+8%). La croissance a été plus importante qu’en 2022 (+5%).

Sur le streaming financé par la publicité, les recettes sont passés de 63 à 71 millions (83 M€), et ont augmenté de 12%.
La dynamique est plus lente sur le segment du streaming vidéo, avec 63 millions de livres, soit 73 M€ (+7%).

Le format physique est de retour à la croissance, avec un chiffre d’affaires de 243 M£ (284 M€), soit près de 30 millions de plus en un an.

Le vinyle a rapporté 141 M£ (165 M€), avec une augmentation 18% correspondant à 20 millions (23 M€).
Les revenus des ventes de CD ont atteint 97 M£ (113 M€), progressant de 5%, après une baisse de 10% en 2022.

La British Phonographic Industry a publié un résultat global d’1,4 milliard de livres sterling (+8%), pour le marché de la musique enregistrée.
Un chiffre d’affaires qui comprend également les droits perçus par les labels (153 M£, 179 M€) et les revenus liés à la synchronisation (7,6 M£, 8,8 M€).

La BPI précise qu’une fois ajusté à l’inflation, le marché reste néanmoins inférieur au niveau de 2006 avec un différentiel de 478 M£.

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